Les actualités du crédit immobilier en 2024
✅ Le nouveau dispositif de la "deuxième chance" pour votre demande de crédit immobilier 2 février 2024
En 2023, le nombre de prêts immobiliers accordés a atteint son niveau le plus bas depuis 2015, incitant les banques à mettre en place un dispositif innovant baptisé "deuxième chance". Cette initiative vise à fournir des explications aux clients dont les demandes de prêt ont été rejetées, offrant ainsi la possibilité de réexaminer certains dossiers.
Cette révolution dans le secteur financier offre aux demandeurs une occasion unique de comprendre les raisons derrière le refus de leur demande de crédit immobilier. Parfois, les refus étaient émis sans explication, mais grâce à ce nouveau dispositif, les clients et courtiers ont la possibilité de solliciter une révision de la décision.
Selon le président de la Fédération bancaire, cette procédure permettra aux demandeurs de poser des questions à leur banque et d'obtenir des explications détaillées sur les raisons du refus initial. Dans certains cas, les banques pourront même être amenées à reconsidérer leur décision, offrant ainsi une opportunité précieuse pour les emprunteurs.
Il est important de noter que tous les clients ne sont pas éligibles à cette "deuxième chance". Le dispositif est spécifiquement réservé aux clients dont le taux d'endettement est inférieur à 35%. Cette mesure vise à donner plus d'explications aux clients dont les demandes ont été rejetées, renforçant ainsi la transparence dans le processus de prêt immobilier.
Cette initiative arrive à un moment où les taux d'usure et les augmentations de taux ont conduit de nombreux Français à se voir refuser leur demande de crédit. Grâce à cette nouvelle approche, les clients ont la possibilité de comprendre les critères de refus et, le cas échéant, de bénéficier d'une révision de leur dossier.
Mon résumé : le dispositif de la "deuxième chance" représente une avancée majeure pour moi en tant que courtière. Il me permettra de réexaminer minutieusement des dossiers avec le conseiller, qui auraient pu être mal interprétés lors de la première étude. Désormais, j'aurai la possibilité d'une seconde chance auprès des banques pour défendre votre financement. Il devient impératif d'exploiter cette opportunité offerte par les banques afin de ne rien laisser passer, surtout lorsque aucun motif réel n'a été clairement établi.😎
Prêt immobilier : l'accès au crédit bientôt facilité pour les emprunteurs ? 5 février 2024
En réponse aux efforts persistants des courtiers immobiliers, des députés ont récemment présenté une proposition de loi visant à assouplir les critères stricts du Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) pour faciliter l'accès au crédit immobilier.
Actuellement, les règles imposent un plafond de 35% (assurance incluse) pour le taux d'endettement et limitent la durée des prêts à 25 ans, des normes critiquées en raison de leur adaptation à un marché immobilier antérieur, caractérisé par des taux inférieurs à 1%.
La nouvelle proposition suggère que les banques puissent utiliser divers indicateurs, tels que le reste à vivre, pour évaluer la solvabilité des emprunteurs, dépassant ainsi la simple considération du taux d'endettement.
Les députés soutiennent que cette approche plus flexible permettrait aux établissements de contourner la règle du taux d'effort, pourvu qu'aucun risque d'endettement excessif ne soit présent.
Cette initiative vise à résoudre les inquiétudes croissantes liées à la forte baisse des prêts immobiliers accordés en 2023 et à la rigidité des normes en vigueur.
Mon résumé : Il est important de noter que le reste à vivre représente le montant d'argent disponible une fois que les mensualités de crédit ont été payées.
Comparons deux couples avec deux enfants :
le premier a un taux d'endettement de 32% et dispose de 1500 € restants pour couvrir ses dépenses mensuelles, tandis que le second a un taux d'endettement de 40% mais bénéficie d'un reste à vivre de 4000 €. Il est évident que malgré un taux d'endettement plus élevé, le second couple jouit d'une situation financière plus confortable et qu' en dépassant les 35 %, pas plus de risque que le premier couple.
"Notre lutte en faveur de l'accès au crédit pour tous :
Prise en compte du reste à vivre : Nous plaidons pour une évaluation plus holistique de la capacité d'emprunt en incluant le reste à vivre, afin de mieux refléter la réalité des dépenses mensuelles des emprunteurs.
Retour du calcul en différentiel pour les investissements locatifs : Nous demandons le rétablissement du calcul en différentiel pour les investissements locatifs, offrant ainsi une approche plus nuancée pour évaluer la rentabilité et la faisabilité de tels projets.
Reconnaissance de notre mandat auprès des banques hors convention : Nous insistons sur la nécessité de reconnaître pleinement notre mandat auprès des banques non conventionnées, afin de faciliter les démarches pour nos clients. règles en vigueur, notamment les dispositions des articles L. 519-1 à L. 519-6 du Code Monétaire et Financier et l’article L. 313-16 du Code de la Consommation, conjuguées à la réponse publiée au JO le 20/12/2022 par le Ministre de l’Economie et des finances Monsieur Bruno lemaire.
Maintien du PTZ pour les primo-accédants : Nous plaidons en faveur du maintien du Prêt à Taux Zéro (PTZ) pour les primo-accédants, crucial pour soutenir l'accession à la propriété pour ceux qui réalisent leur premier achat immobilier.
Notre combat vise à instaurer des changements significatifs dans les critères et politiques actuels, assurant ainsi un accès plus équitable aux crédits immobiliers pour tous les emprunteurs.